On n’est pas tous attiré par un cursus post-bac… Si la tendance est à la poursuite des études après le précieux sésame, de nombreux étudiants font le choix de l’insertion professionnelle immédiatement après leur baccalauréat. Pourtant, un bachelier ne dispose pas d’une qualification professionnelle par définition. Il est donc à priori peu susceptible d’intéresser un employeur. Quelles sont donc les pistes à explorer pour travailler juste après le bac ? Quelques éléments de réponse…
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22% des bacheliers souhaitent travailler directement
En 2008, 78,2% des bacheliers ont choisi de poursuivre leurs études. Université, IUT, BTS … Le choix ne manque pas. Pour les 20% restants, qui souhaitent intégrer le monde du travail, les opportunités sont moins étoffées. En effet, peu d’entreprises se disent prêtes à embaucher les candidats dont la plus haute qualification reste le baccalauréat. Il y a bien ces emplois qui n’exigent aucune qualification particulière (femme de ménage, métiers de la caisse…), mais ils séduisent peu ces jeunes qui préfèrent se lancer dans la vente. La meilleure option pour ces derniers reste la formation de courte durée. Ils pourront tenter les concours de fonctionnaires de catégorie B (gardien de la paix, secrétaire d’administration scolaire…)…
Pas de regrets…
De nombreuses structures proposent d’assister gratuitement les plus indécis, qui ne souhaitent pas prolonger leurs études après le bac. Les CIDJ et les permanences d’accueil, d’information et d’orientation (Paio) jouent ce rôle. Vous pouvez obtenir leurs coordonnées auprès de votre mairie ou via internet. Quoi qu’il en soit, faire de longues études ou opter pour des formations courtes en vue d’une insertion professionnelle immédiate exige le ticket « bac ». Aussi, les partisans de l’insertion immédiate avancent qu’il est toujours possible de reprendre ses études par la suite, et qu’il n’y a donc pas de place aux regrets.